Availability: In Stock

LES 1000 QUESTIONS RÉPONSES SUR LES PRATIQUES RELIGIEUSES EN ISLAM – EDITION UNIVERSEL

11,37 

Ce livre traite du questionnement des sources du Droit sur lesquelles l’imam Mâlik s’est fondé pour sa méthode juridique (madhab).

100 en stock

Category: Brands :

Description

Selon la tradition malikite, ces sources sont au nombre de dix-sept, réparties principalement autour du Coran, de la Sunna, du consensus, du raisonnement juridique, et de certaines pratiques spécifiques à Médine :

A. Le Coran, avec cinq fondements d’interprétation :

  1. Le naṣṣ (énoncé explicite) : Un verset exprimant clairement une règle sans équivoque.

  2. Le caractère général (ʿumûm) de sa formulation : Un texte dont la portée n’est pas limitée, et s’applique de manière large.

  3. La déduction par le contraire (mafhum al-mukhâlafa) : Tirer une règle opposée de celle énoncée dans le texte.

  4. La compréhension a fortiori (mafhum bi’l-awla) : Si une règle s’applique à un cas moindre, elle s’applique à plus forte raison à un cas plus grave.

  5. La mise en évidence du motif (tanbîh ʿala al-ʿilla) : Déduction de la cause sous-jacente d’un texte.

B. La Sunna (tradition prophétique), avec également cinq fondements analogues :

  1. Son énoncé explicite.

  2. Le caractère général de sa formulation.

  3. La déduction par le contraire.

  4. La compréhension a fortiori.

  5. La prise en compte du motif.

C. Autres sources utilisées par l’imâm Mâlik :

  1. L’ijmâʿ (consensus) : Accord unanime des savants.

  2. Le qiyâs (analogie) : Rapprochement entre deux cas à partir d’un motif juridique commun.

  3. La pratique des gens de Médine : Considérée par l’imâm Mâlik comme un prolongement vivant de la Sunna.

  4. L’avis d’un Compagnon (qawl aṣ-ṣaḥâbî) : Pris en considération s’il n’existe pas de texte contraire.

  5. L’istihsân (préférence juridique) : Préférence pour une solution équitable face à une règle trop rigide.

  6. Sadd adh-dharâʾiʿ (blocage des moyens menant au mal) : Prévention de ce qui pourrait conduire à un interdit.

  7. Mourâʿat al-khilâf (prise en compte de l’opinion juridique divergente) : Dans certains cas, prise en compte d’avis minoritaires, par souci de prudence ou d’intérêt public.

2. Quelle est la définition du naṣṣ (énoncé explicite) ?

Le naṣṣ désigne un texte qui exprime de manière claire, explicite et non sujette à interprétation une règle juridique. Il est porté, dans son explicitation, jusqu’à son sens final et ne laisse place ni au doute ni à la conjecture.

Avis

Il n’y a pas encore d’avis.

Soyez le premier à laisser votre avis sur “LES 1000 QUESTIONS RÉPONSES SUR LES PRATIQUES RELIGIEUSES EN ISLAM – EDITION UNIVERSEL”

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *